Retour sur la soirée d’échange sur le thème de l’urbanisme

Avec Nathalie Torrejon, architecte et éco-urbaniste

Pour cette première rencontre publique, nous avons choisi de nous concentrer sur un sujet essentiel et transversal : l’urbanisation.
  • Comment développer notre commune sans perdre notre identité et pour mieux vivre ensemble ?
  • Comment concilier besoins en logements, espaces naturels, mobilité ou encore cadre de vie ?
  • Comment faire de notre territoire un espace vivant et générateur de lien social ?
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Voici quelques réflexions, pistes de travail que nous souhaitons garder de ce temps d’échange et approfondir pour l’élaboration de notre politique urbaine :
Nous pouvons penser la ville comme un ensemble de vides et de pleins.
Nous avons tendance à penser la ville par son architecture, son bâti et ses fonctions. Mais n’oublions pas de réfléchir à nos espaces « vides ». Comment les faire vivre quand ils sont inoccupés (une cour d’école par exemple ou son parvis) ? Sont-ils vivants, sûrs et sains depuis le sous-sol jusqu’à l’air qui est au-dessus ?
    Par espace vide, nous désignons un espace non construit : rues et voies de circulation, places, jardins, parcs et tous les interstices… Et que dire de nos espaces « pleins » : sont bien utilisés et non remplis de vides ?

    Essayer de faire pertinent et non performant

    par exemple :

    • Privilégier le réemploi et la valorisation des déchets verts de la commune
    • Quand cela est possible diminuer les postes de dépenses de la voirie en ajoutant des espaces plantés plutôt que de l’enrobé
    • Démultiplier les fonctions des espaces publiques
    • Créer les aménagements pertinents qui appelleront d’autres habitudes (une passerelle accessible, des chemins piétons, un système de bus efficace et attractif…).
    Oser le développement d’un village à hauteur d’enfant ! Dans le champ des mobilités : les déplacements à pied, à vélo, sont-ils sûrs pour les usagers les plus faibles ? Qu’en est -il de la qualité de l’air que nous respirons, de ce que nous mangeons ? Des initiatives comme les incroyables comestibles, les projets de désimperméabilisation des cours d’école, la promotion d’une cantine bio et locale, l’implication des enfants et des jeunes dans l’élaboration de projets qui répondent à leur besoins peuvent contribuer à faire de ce rêve une réalité !
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    S’emparer d’outils de planification et de gestion du projet urbain à long terme avec un « plan guide » qui définit dans une démarche ouverte, souple, de diagnostic et participative, les objectifs de la politique urbaine. L’exemple du travail de thalarchi à Montflanquin : ici
    Concrètement, le plan-guide prend la forme d’un dossier papier et se compose majoritairement de plans et de maquettes entrecoupés de textes explicatifs. Ces visuels mettent en miroir le territoire au début du projet, l’existant, et ses futurs possibles, les scénarii de développement.

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    Réfléchir à la question de l’artificialisation sous l’angle de la gestion de la ressource en eau: porter une attention particulière au traitement des eaux pluviales, à son infiltration naturelle, à la végétalisation des espaces imperméabilisés.
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    Encourager des projets d’habitat non spéculatif, qui respectent des exigences de qualité environnementale comme par exemple les coopératives d’habitants. Rechercher une cohabitation harmonieuse des choix individuels avec les intérêts collectifs
    Changer nos regards sur l’espace public, y voir tout le potentiel de lien social, d’amélioration du cadre de vie, le rendre vivant et durable. Comment ? en se dotant d’une culture commune, au travers d’une démarche participative, en ayant une posture d’écoute non dogmatique des questionnements/requêtes des habitants et la mise en oeuvre d’actions qui prennent en compte ces aspirations.
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